23 mars 2008

Profession: TAXI

Commission Attali oblige, on à pas mal entendu parler ces derniers temps du petit monde des taxis parisiens.
On les dit souvent désagréables, trop chers, pas assez nombreux, voleurs, grossiers, l'image de la profession est pour le moins écornée. Au delà des stéréotypes, à quoi ressemble une vie de taxi? A quelles difficultés sont ils confrontés? Sont ils assez nombreux? Pourquoi choisir ce métier? Quelles sont leur aspirations? Quelles sont leurs solutions? Leurs propositions?









Après plus de 20 ans de maraude et 2 millions et demi de km parcourus dans Paris , Jacques dirige aujourd'hui une société de relais taxis. Il loue des voitures homologuées et prêtes à l'emploi à des artisans taxis qui ont perdu provisoirement leur véhicule principal (accident, vol, saisie...). Il revient sur les difficultés de la profession, tarifs, permis à points, formation, intransigeance des autorités... Sans langue de bois mais avec nostalgie... (01min57)






Lors de la location d'un véhicule, il faut transférer l'autorisation administrative "la plaque" et l'horodateur (qui comptabilise le temps de travail du chauffeur). (01min47)






Les motifs de mécontentement des chauffeurs de taxis parisiens sont multiples mais les premiers qui retiennent l'attention de notre interlocuteur, c'est l'intransigeance des autorités et des commissions de discipline. (08min38)







Pour Jacques la profession à perdu son âme. Fini le temps où on se le transmettait de père en fils. Aujourd'hui plus personne n'est chauffeur de taxi par vocation.
Les nouveaux arrivants sont mal formés, mal préparés. Les temps changent. (05min42)





La question qui revient comme un boomerang à chaque fois, c'est bien entendu le nombre de taxis. Il n'y en aurait jamais assez et Paris serait le parent pauvre comparée aux autres capitales internationales.
Qu'en est il? Comment est perçue cette critique? (06min33)






Et lorsque l'on évoque l'augmentation du nombre de taxis... (03min06)





Bientôt Paris-plage... (01min41)
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Permis à points, radars,excès de vitesse, tribunaux, la vie n'est pas rose tous les jours pour les chauffeurs. Illustration: (05min01)






Taxi et politique: le mythe de Sisyphe? (02min02)






Paris je t'aime... (03min56)





Remerciements à Jacques B. qui à accepté cet entretien.

Vous pouvez télécharger le rapport Attali qui propose une déréglementation de la profession ICI.
Enfin, ICI le portail de Taxis de France.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Avant de regarder les videos, permettez-moi de réagir à la présentation de cet article : "On les dit souvent désagréables, trop chers, pas assez nombreux, voleurs, grossiers, l'image de la profession est pour le moins écornée."
En tant que provinciale qui atterrit plutôt rarement à Paris-Montparnasse, le taxi est mon ticket d'entrée préférée dans la ville et j'aime ça !
J'ai rarement rencontré un taxi vraiment désagréable, il suffit d'un mot pour lancer la conversation et tâter l'air du temps, j'ai entendu des histoires, des vies, des récits, surprenants, touchants, passionnants ; j'ai même rencontré un jour un taxi qui faisait ce métier pour alimenter son futur roman... c'était il y a longtemps, bien sûr !
C'est un métier que je n'aurais jamais eu le courage de faire, et rien que pour cela, je veux dire ici : merci et bravo, les taxis, de tout coeur avec vous !

gribouille